Communiqué de presse

Groupe Communiste-Alternative citoyenne-républicain

Region IDF

 

 

Séance du Conseil régional du 28 octobre 2004

Ne pas pénaliser les Territoire prioritaires

 

A l’ordre du jour de la séance du Conseil régional, figure un rapport pour abonder de 12 M € les lignes budgétaires finançant les contrats régionaux, ruraux et de territoire. Le montant des crédits inscrits au budget 2004 était de 42,686 M €. Ils ont été tous consommés.

 

Le financement est fait par redéploiement au détriment d’un chapitre budgétaire absolument essentiel pour les élus de notre groupe : « Contrat de Plan Territoires Prioritaires ».

 

Le système de contrats régionaux et ruraux date de 1977. Il fonctionne sur le principe du « guichet » : les demandes sont traitées au fur et à mesure de leur arrivée. Les investissements, portés par des communes et les départements de grande couronne, concernent des cofinancements d’équipements et d’aménagement très divers : boulangeries, écoles, aménagements urbains, réfection d’églises, …

 

La politique régionale sur les territoires prioritaires date du contrat de plan Etat-région de 2000 – 2006 ;

 

Elle consiste à avoir ciblé 10 sites prioritaires en Ile-de-France avec l’objectif de réduire les disparités territoriales au profit des territoires les plus déshérités. Elle est emblématique d’une politique régionale de gauche.

 

Les projets portés par les collectivités locales concernées montent en puissance et devraient être nombreux en 2005.

 

Certes la politique des contrats régionaux et ruraux peut avoir ses justifications propres mais elle demande une évaluation sérieuse qui reste à faire.

 

En tout état de cause, elle ne saurait être financée au détriment des territoires prioritaires qui sont au cœur de la cohérence de la politique régionale.

 

La pénalisation financière des sites prioritaires serait d’une portée symbolique particulièrement négative au moment où la majorité absolue de gauche du conseil régional entend pleinement exercer ses responsabilités dans le mandat que les électeurs lui ont données.